Ce résumé a l'objectif de réfléchir sur l'art et l'esthétique noire/périphérique comme un outil de résistance anti raciste vis-à-vis de l'épistémicide mise en jour dans les périphéries brésiliennes. Le suivant travail est issu des interventions d'extension liées à un travail de conclusion de cours (TCC) en psychologie à l'Université Fédérale du Ceará (UFC). La méthodologie de ce travail, inspiré par la recherche interventionnelle, s'était la facilitation des ateliers d'esthétique noire/anti raciste , histoire de l'art et colonialité avec des jeunes étudiants des écoles publiques à Fortaleza (Brésil). Dès un regard critique décoloniaux, c'est possible affirmer, en accord avec la philosophe Sueli Carneiro, que l'épistémicide agit comme un outil du dispositif racial en visant la destitution des potentialités culturelles du corps noir. Le noir est-il supprimé de ces références esthétiques, épistémologiques et ontologiques. Ces savoirs n'ont pas valeur artistiques ou éducatifs au regard du dispositif racial. Et ils doivent être remplacés par l'épistémè occidentale blanche, pris comme supérieur. Les Jeunesses noires, par contre, font des ruptures avec ce projet détruisant en faisant des différentes expérimentations esthétiques qui font la critique de la colonialité et leurs effets, a exemple du génocide des jeunesses noires au Brésil. Les interventions attachées à ce travail montrent que l'éducation artistique peut apporter un potentiel disruptif aux jeunes. À travers le contact avec l’'art, ils trouvent des nouvelles façons d'élaborer leurs narratives et de comprendre les effets du racisme dans leurs communautés. Ils trouvent aussi des façons créatives de produire contre narratives afro-latino-américaines et afro-brésiliennes.
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